mardi 7 novembre 2017

Humeur: quand tu as l'impression désagréable que l'on te force la main...

Les vacances de la Toussaint achevées, notre puce a repris le chemin de l'école. La veille desdites vacances, Mam'zelle Nono a ramené toute fière son grand cahier d'activités et le cahier de liaison, qui fait la navette toutes les semaines.

Une page explicative du cahier de liaison détaillait les premiers livres lus en classe et insistait sur l'importance de la lecture. Jusque-là tout va bien: j'aimerais prendre en photo les étagères de la chambre de notre fille: je ne sais plus où ranger les livres! Le rituel de... des! histoires du soir est immuable. (encore une histoire maman!!)

Il y avait également un petit dépliant pour prendre un abonnement chez un éditeur de livres jeunesse accompagné du mot suivant: "l'abonnement n'est pas obligatoire mais vivement conseillé". J'ai parcouru la sélection, sympathique au demeurant, mais nous avions déjà emprunté à la bibliothèque municipale pas mal de titres figurant sur la brochure. 

J'ai donc laissé de côté quelques jours mais j'avoue que cela me trottait dans la tête, j'ai commencé à supputer, projeter que:

- nous allions passer pour des parents indignes qui refusons un abonnement ouvrant notre fille au merveilleux monde de la lecture... Haro sur nous!

- point plus problématique: pour réduire les frais de port, et, donc, le coût de l'abonnement, les livres sont envoyés groupés à l'école et remis directement aux élèves en classe. Et, là, j'ai imaginé ma fille se demandant pourquoi ses petits camarades recevaient tous les mois un livre et pas elle!

Là, mon cœur de maman s'est serrée, et j'ai préparé, en tant que maman parfaite, une enveloppe avec l'abonnement complété et le chèque de règlement.

Je ne remets pas en cause la démarche, louable de prime abord, mais j'avoue que j'ai clairement eu l'impression de ne avoir eu le choix

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